
EN ADDICTO
LES BAINS DOUCHES (MONTBELIARD)
Afficher le planTHÉÂTRE DURÉE 1H15 - Bord plateau THOMAS QUILLARDET
Plongée au cœur de l’addiction. Thomas Quillardet restitue la parole des patient·es et soignant·es d’un service d’addictologie. Seul en scène, il incarne leurs histoires intimes avec une justesse bouleversante, révélant la virulence du combat contre la dépendance et la fragilité du soin.
Suite à une résidence de six mois au sein d’un hôpital de jour spécialisé en addictologie, Thomas Quillardet s’empare du plateau pour donner corps aux témoignages des personnes suivies et du personnel soignant. Dans cette pièce en solo d’une intensité inhabituelle, il prête sa voix à une mosaïque de récits, entre confidences à fleur de peau et réflexions sur le système d’accompagnement thérapeutique. Sans artifices, avec une mise en scène dépouillée qui laisse place aux silences et aux respirations, En addicto saisit l’âpreté de la lutte intérieure. Entre vide et espoir, rechutes et relèvements, l’acteur traverse ces trajectoires de vie avec une précision troublante, donnant à chaque mot une charge singulière. Ici, le verbe devient matière, révélant la complexité des parcours, entre empathie et impuissance, détresse et ténacité. L’addiction y est moins un trouble qu’un langage sensible, une quête d’apaisement, un cri que l’on tente de contenir. Avec ce spectacle, Quillardet compose un théâtre de l’écoute, où chaque existence résonne. Il éclaire des destins souvent invisibles, questionne le poids du regard social et les paradoxes de la prise en charge. Oscillant entre éclats d’humour et brutalité du réel, il insuffle une humanité saisissante aux visages qu’il habite un instant. Le monologue bouscule autant qu’il interpelle. Il invite le public à partager ces fragments de résistance et de résilience, à entendre celles et ceux que l’on réduit trop souvent à leur faille.
En Thomas Quillardet résonnent des timbres qu’on n’écoute pas, qu’on n’entend plus. Et les urgences d’un hôpital public lui aussi en souffrance. C’est merveille et tragédie, soudain, de les entendre. Télérama
PRODUCTION : 8 AVRIL / COPRODUCTIONS : FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS, THÉÂTRE DE LA VILLE-PARIS, LE TRIDENT-SCÈNE NATIONALE DE CHERBOURG-EN-COTENTIN, LA ROSE DES VENTS-SCÈNE NATIONALE LILLE MÉTROPOLE À VILLENEUVE-D’ASCQ AVEC LE SOUTIEN EN RÉSIDENCES DE CRÉATION : DE L’AZIMUT À ANTONY-CHÂTENAY-MALABRY, LA VIE BRÈVE-THÉÂTRE DE L’AQUARIUM, THÉÂTRE JACQUES CARAT DE CACHAN ET THÉÂTRE OUVERT / TEXTE ET INTERPRÉTATION : THOMAS QUILLARDET COLLABORATION ARTISTIQUE : JEANNE CANDEL / DRAMATURGIE : GUILLAUME POIX / LUMIÈRES ET RÉGIE GÉNÉRALE : MILAN DENIS
Numéro de licence : L-R-20-6393 / L-R-20-6394 / L-R-20-6395 L-R-20-6396 / L-R-20-6397