GAVIOTA *

LES BAINS DOUCHES (MONTBELIARD)

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THÉÂTRE EN ESPAGNOL SURTITRÉ EN FRANÇAIS DURÉE 1H40

GUILLERMO CACACE

Une relecture épurée et brûlante de La Mouette. Cinq actrices autour d’une table, un jeu sans filet, un théâtre qui creuse la matière humaine. Guillermo Cacace transpose Tchekhov dans une proximité troublante, où tiraillements et désirs se heurtent sans fard.

Dans cette adaptation libre de La Mouette (Gaviota en espagnol), Guillermo Cacace condense l’intrigue autour des personnages et de leurs désirs contrariés. Les cinq comédiennes investissent un espace resserré, structuré par une grande table, créant un rapport intime avec le public. Figure majeure du théâtre argentin, Cacace est reconnu pour ses mises en scène sobres qui exaltent l’intensité du jeu. Il révèle ici la puissance des échanges, où les frictions surgissent sans artifice. Chez Tchekhov, les artistes et les êtres en quête d’amour se débattent entre ambitions et renoncements. Cette version recentre le drame sur l’essentiel : espoirs brisés, conflits familiaux et rêves inaccessibles. Les dialogues affûtés révèlent l’amour non partagé, la difficulté d’exister aux yeux des autres. Un regard, un silence suffisent à brouiller l’équilibre des relations, plongeant les spectateurs au cœur d’une tension palpable. Les interprètes font vibrer le plateau d’une énergie contenue. Elles livrent une partition d’une précision désarmante, où la parole et le corps ne font plus qu’un. Entre éclats d’émotion et ruptures abruptes, elles transforment la scène en un champ de bataille intérieur, capturant ce moment fragile où tout peut basculer. Pas de nostalgie ici, mais une urgence : dire, ressentir, faire entendre le dramaturge russe dans toute sa modernité. Cette proposition ne lisse rien, ne trahit rien. Elle touche ce que le théâtre a de plus vivant : ce qui reste en nous longtemps après que les lumières se sont éteintes.

Il s’agit d’une lecture dramatique portée par une interprétation si sublime que rien d’autre n’est nécessaire : ni décor, ni costume, ni mouvement. […] La pièce, qui se dépouille de tout superflu — jusqu’à l’article du titre original pour ne garder que Gaviota —, devient un triomphe de la simplicité et du talent, sans aucun artifice. El País Du très grand art ! L’Œil d’Olivier.

DRAMATURGIE : JUAN IGNACIO FERNÁNDEZ / DIRECTION : GUILLERMO CACACE / INTERPRÉTATION : PAULA FERNANDEZ MBARAK ; PILAR BOYLE ; MARCELA GUERTY ; CLARISA KOROVSKY ; ROMINA PADOAN / ASSISTANTE DE DIRECTION : ALEJANDRO GUERSCOVICH ASSISTANTE DE PRODUCTION : ROMINA CIERA / PRODUCTION : ROMINA CHEPE

Numéro de licence : L-R-20-6393 / L-R-20-6394 / L-R-20-6395 L-R-20-6396 / L-R-20-6397

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